Synopsis de la première écriture du projet

C’est l’histoire intime de femmes et d’enfants abandonnés à leur sort, vivant pendant de nombreuses années dans des villages vidés de toutes forces vives, où ceux qui restent ne sont que l’ombre d’eux-mêmes.
C’est mon village, Agnam Lidoubé, qui se situe dans une zone handicapée et pauvre du Fouta dans la région nord du Sénégal.
C’est ma famille, notamment ma mère qui attend mon père qui a émigré il y a plus de vingt ans, et ma sœur, Houlèye Diago qui, ironie du sort, attend en plus son époux qui est parti il y a cinq ans.
Ce film raconte leur quotidien et celui d’un village entier que les méfaits de l’émigration condamnent, à la solitude, à l’abandon, à la misère sentimentale.
Si la plupart des femmes sont résignées parce qu’impuissantes et dépendantes des hommes, la proximité familiale me permet de lever le voile sur ce sujet tabou qui en ronge plus d’un.

Synopsis après le montage du film

« Les larmes de l’émigration c’est l’histoire de ma mère qui attend mon père, parti il y a plus de 20 ans. C’est aussi l’histoire de ma sœur qui, aujourd’hui, attend son mari parti il y a cinq ans et celle de ma nièce qui, elle non plus, ne connaît pas son père. Avec ma caméra, je repars après deux ans d’absence dans ma communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais, pour comprendre comment et pourquoi ma mère a passé toutes ces longues années à attendre. »

 

 

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